Loucrup ressemble au village de l'affiche électorale incarnant la "force tranquille"
sur fond de Pyrénées, ceci dit sans connotation politique. Situé au col de Loucrup
qui sépare les vallées de l'Adour et du Gave de PAU, à une altitude comprise entre
500 et 600 m, le village est à mi-
Commune de 210 habitants dont une alerte centenaire et de 85 feux, Loucrup est un village qui a su conserver son activité rurale et où il fait bon vivre. Avec quelques exploitants retraités et 10 agriculteurs dynamiques qui souvent s'entraident, l'agriculture est la seule activité économique locale restante. Territoire classé zone de montagne, l'élevage bovin et ovin y est prépondérant; quelques éleveurs pratiquent la transhumance, suppléant ainsi en partie l'exiguïté des surfaces. La commune possède et partage avec les autres cités du Marquisat une "montagne", héritage de l'ancien régime, provenant de la propriété des marquis de Bénac.
Préserver la qualité de vie rurale, l'environnement exceptionnel et améliorer les services aux habitants, tels sont les objectifs principaux de la municipalité. Pour conserver la convivialité et l'âme du village, il convient donc de maîtriser la croissance, permettre l'intégration des nouveaux arrivants, mais il faut aussi garder une surface agricole la plus importante possible.
La pression immobilière est forte, la situation du village au centre de gravité des trois principales agglomérations du département fait que la Mairie est très sollicitée par des acquéreurs potentiels locaux le plus souvent, et britanniques à l'occasion. La loi montagne nous aide à éviter le "mitage" du territoire mais restreint les zones constructibles. Avec la mise en place envisagée du document d'urbanisme ( Carte Communale), quelques espaces constructibles seront sans doute dégagés.
Les récents travaux de l'équipe municipale participent aux objectifs cités plus haut.
C'est ainsi qu'ont été réalisés en 2005, un terrain de sport (handball, mini-
Que soit remercié monsieur Cathelain, notre instituteur, assisté par les élèves de
la classe de CE1-
François Gignoux, le 23 janvier 2006.